Bonjour,
Que ce soit pour les concours en 2e et 3e année ou pour terminer l'année le mieux possible, vous êtes dans la dernière ligne droite.
En reprenant aujourd'hui ma présentation et les quelques pages directement accessibles par la barre de menu, je me souviens que pendant ma 3/2, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour tenir jusqu'aux écrits et après, j'ai décroché.
Enfin, j'avais déjà décroché avant, mais j'ai fait de mon mieux pour les écrits. Après, j'avais du mal à y croire et j'ai eu du mal à me mobiliser pour la préparation des oraux.
C'est un peu dommage, parce que l'on ne sait jamais vraiment où on se situe par rapport aux autres.
D'abord il s'agit d'un concours donc rien n'est joué avant. Ensuite il y a les autres classes, les autres lycées, les autres villes... Il n'est donc pas possible, malgré le classement chaque année, des lycées, de savoir où on en est.
Le ressenti n'a souvent rien à voir avec la réalité. Le ressenti dépend de la pression que vous vous mettez, de votre ambition et de votre niveau d'exigence avec vous-même.
Du coup, en 3/2, je n'étais pas bien préparé pour les oraux que j'ai obtenus. Pour dire les "actes manqués" et les difficultés dans lesquels je me suis mis, peut-être du fait de mon état de fatigue, de perte de confiance en moi, de démotivation ? :
- depuis Orléans, je suis venu à Paris pour passer certains oraux. Déjà, c'est beaucoup plus compliqué que pour un parisien qui est dans son univers avec le métro, le RER, etc. L'année suivante, j'étais à Lakanal et j'étais habitué à "tout ça".
- pour les oraux de Navale, j'ai voulu prendre mes rollers pour descendre la rue du Ranelagh (ou une autre à côté) jusqu'au RER pour rejoindre le lycée Louis le Grand où avaient lieu les épreuves. Je vous suggère de ne pas faire ce genre de choses : j'ai commencé la journée par une chute en bas de la rue (qui est une grande descente)... je suis donc allé passer mes oraux choqué et avec le genou en sang sous mon jean...
- pour les épreuves sportives à Navale, j'avais pris mes lunettes de piscine. J'ai voulu plonger avec et je les ai évidemment perdues quand j'ai plongé. J'ai pris une seconde pour les remettre mais je n'ai pas compris pourquoi l'autre candidat n'était pas à côté de moi et je me suis... retourné !!!... il nageait tranquillement la brasse... j'avais perdu 2 fois du temps, et j'ai eu seulement 11 à une épreuve où j'aurais pu avoir 4 à 5 points de plus...
- pour les oraux des CCP à Savigny-sur-Orge (?) je n'en menais pas large. J'avais l'impression d'avoir perdu tous mes moyens...
- il n'y a finalement que les épreuves de personnalité où je me sentais bien. J'ai été classé 4e pour une école qui établissait son classement final sur cette épreuve pour choisir des candidats qui leur allaient bien.
L'année suivante.
- Admissibilité - surprise - à Normale Sup. Un excès de doute ou de modestie font qu'on n'imagine pas être admissible à certaines écoles. Je n'étais donc pas du tout préparé à des épreuves très exigeantes. Pourtant le prof de SI avait passé l'année à dire "vous verrez, aux oraux de l'ENS" Eux, ils y croyaient pour nous !
- Aux épreuves de Mines-Ponts, je ne faisais pas le fier non plus. maths et physiques, au coeur du mois de juillet, après 3 ans de prépas, et une année à me coucher à 1h du matin pour me lever à 7h... ce que je ne recommande pas trop... autant dire que j'étais épuisé.
Les épreuves avaient lieu dans ce qui était encore l'ENSTA sur les boulevards des Maréchaux près de Porte de Versailles. J'ai été victime d'une escroquerie classique : le type doit rentrer d'urgence en Italie. Il a quelques manteaux de marque qu'il ne veut pas ramener et qu'il peut vendre pour "pas cher" au point de nous accompagner au distributeur d'argent.
Doublement berné par l'envie de rendre service et de profiter d'une aubaine... l'escroquerie qui laisse "sonné" par la vitesse à laquelle elle a eu lieu et l'évidence d'un manteau signé "V" qui n'est évidemment pas Valentino... et les oraux qui reprennent quelques minutes plus tard...
Je pense que pendant ces périodes d'immense stress et parfois aussi d'immense fatigue, on peut être particulièrement fragilisé dans des risques qu'on aurait pu éviter en ayant tous nos moyens (l'escroquerie) ou dans les risques du quotidien qu'il est préférable de ne pas prendre dans ces périodes critiques (les rollers).
Certains choisissent par exemple de remettre les vacances au ski à l'année suivante, pour ne pas risquer de se tordre le poignet un mois ou deux avant les épreuves écrites. Pour d'autres, il s'agira de prendre un hotel à côté du centre d'examen pour éviter les risques de grèves ou de retards sur les transports en commun.
Nous avions pris cette option avec un ami de l'internat. Nous y sommes restés une nuit. Entre l'hotel miteux près du Parc Floral de Vincennes et notre chambre d'internat à une heure de RER A et B, c'était tout vu. Heureusement, il n'y a eu ni grève, ni retard significatif ce mois-là.
Pour terminer et en un mot : travaillez bien et soyez prudent.
Bon courage,
Gabriel
06 33 85 53 27
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