Bonjour
Cet après-midi, Frédérique - avec qui nous travaillons sur nos projets respectifs en co-coaching - me fait remarquer : "je suis retournée lire tes articles, j'attendais un article pour janvier."
J'avoue que je ne sais plus trop si je dois continuer à écrire sur ce blog, j'ai peur de radoter, de me répéter, de ressortir les "marronniers" comme la presse, de vous lasser.
C'est oublier que c'est peut-être pour vous la première visite.
C'est oublier que pour vous, la prépa, c'est peut-être la première fois.
Moi, ça fait désormais 20 ans que j'ai fait les classes prépas. Je les ai démarrées il y a 25 ans pour être précis. Oui, vous l'avez vu - ou vous le verrez - dans les vidéos, il est temps que je change ma photo de profil. Même celle de mon compte facebook désormais supprimé était plus récente...
J'ai 43 ans. Je coach des étudiants des classes prépas toutes filières confondues - et des professionnels* dans leurs enjeux d'entrepreneurs, de professionnels libéraux, de cadres sup débordés, de jeunes ingénieurs ou diplômés d'écoles de commerce dans leurs recherches de stage ou de premier emploi - depuis 15 ans !
*Je le précise ici parce que des amis que je côtoie régulièrement en étaient surpris ce week-end quand je leur ai parlé de mes clients et coachés
- qui ont monté une agence d'architecte,
- qui sont Responsable événementiel Europe chez Apple,
- qui quittent Larousse pour se construire un nouveau métier ou
- qui préparent leurs entretiens et obtiennent un poste,
- chez Axa pour la gestion des sinistres
- de management d'équipe dans une grande entreprise française de courtage en assurances...
Coach professionnel, je le suis donc pour ces professionnels qui cherchent une meilleure efficacité, une meilleure organisation, plus de satisfaction dans leur métier, dans leur poste ou qui mettent toutes les chances de leur côté pour leur prochaine opportunité.
Je le suis aussi pour ces étudiants des classes prépas qui ont des emplois du temps de ministre, qui ont beaucoup de compétences mais qui ne savent plus où donner de la tête.
Qui découvrent un "système" qui parfois ne leur convient que partiellement, dont ils ont besoin de comprendre les codes le plus rapidement possible...
Ils partent également à la découverte d'eux-mêmes pour revoir leurs méthodes d'apprentissages, leur rythme, les meilleurs moments pour travailler, les meilleures manières de retenir ce qu'ils ont à apprendre.
Mais aussi l'articulation entre l'apprentissage du cours et la recherche des exercices, dynamiser son apprentissage des cours par l'articulation avec les exercices. Cesser penser apprendre des exercices "types" pour les avoir trouvés par soi-même avant...
Un coaching, c'est aussi prendre en compte la motivation personnelle de l'étudiant, se raccrocher à ses points forts pour retrouver du plaisir et des résultats, trouver des stratégies pour les points faibles, des astuces, des "mises en sandwich" entre deux moments consacrés à des matières fortes.
Pourquoi pas :
- lire un article ou écouter un podcast en anglais/allemand/espagnol à chaque trajet ou le soir en se couchant ?
- relire son cours de maths avant de s'endormir
- mettre ses formules de chimie ou ses citations de philo sur une fiche sur sa table de petit déj, à côté du lavabo où l'on se lave les dents, sur sa table de nuit !
- oser demander de l'aide à ses amis pour finir le DM, le faire ensemble, se retrouver le dimanche ou les vacances pour travailler ?
Un coaching, c'est aussi souvent l'occasion de réarticuler les relations dans la famille, la communication, les enjeux, les engagements, la confiance réciproque.
Etre haut potentiel et/ou hautement sensible a souvent permis d'être brillant tout au long de sa scolarité, avec plus ou moins de "facilités" comme on dit, avec plus ou moins de travail après les cours.
Quand les parents me disent "il n'a jamais travaillé". Discours tellement entendu... je précise : "Vous voulez dire qu'il ne travaillait pas en dehors des 30 à 35 heures qu'il passait au lycée..."
On me répond "oui, oui, bien sûr..." mais une prise de conscience se met en route. Ce qui s'enraye, c'est tout le mécanisme de concentration, d'apprentissage, de confiance en soi.
Ce qui parfois se met en place dans un cercle vicieux, c'est le doute, l'inquiétude, les difficultés à se mettre au travail, un sentiment de saturation. Une perte de goût, de motivation, d'envie.
Si ça ne se passe pas bien, est-ce que je vais avoir cette école prestigieuse que je visais ?
Si je ne suis pas sûr d'avoir cette école, est-ce encore valable de faire tous ces efforts, de consacrer ces deux années à préparer les concours ?
J'aime prendre le temps de remettre en perspective ces enjeux.
- Est-ce que l'on base son projet professionnel, son projet de vie sur une école ?
- Est-ce que nos qualités sont validés par les notes ?
- Est-ce que nous sommes nos notes ?
- Faire ce qu'il y a à faire.
- Apprendre ce qu'il y a à apprendre.
- S'organiser dans son travail.
- Gérer son temps et ses priorités.
- Gérer le stress au quotidien, pour les colles, pour les DS.
- analyser ce qui ne va pas
- réfléchir avec vous sur ce que vous voulez mettre en place pour que ça aille mieux
- vous proposer tous les outils glanés au fil des années pour mieux comprendre, mieux gérer les situations que vous rencontrez
- vous laisser choisir ce que vous voulez essayer, ce que vous voulez faire
- vous laisser le faire
- et vérifier avec vous, 15 jours plus tard, ce qui marche, ce qui ne marche pas et ce qu'il convient d'ajuster...
PS : si vous voulez soutenir mon travail, vous pouvez contribuer d'un petit montant sur la page Tipeee Coaching Classes Prépas !
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