jeudi 17 avril 2025

Vidéo inspirante sur la gestion du temps - Randy Pausch "last lecture"

 Bonjour, 


En la recherchant ce soir, je me rends compte que je n'ai jamais partagé sur ce blog la vidéo de la conférence sur la gestion du temps de Randy Pausch, intitulée "Last Lecture". 

Si vous maitrisez l'anglais, c'est ici et c'est la deuxième vidéo proposée. 

Si vous ne maîtrisez pas l'anglais, il est temps de vous y mettre !

 

 

 Ce sont bien plus que des vidéos sur la gestion du temps, ce sont presque des leçons de vie, mais présentées avec beaucoup d'humour et de légèreté. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires. 

jeudi 3 avril 2025

Les "bonnes" raisons de choisir les classes prépas


 

Bonjour, 

Un petit article me trotte dans la tête ce matin. Distinguer les raisons de faire les classes prépas qui vont plutôt "vous aider" à les réussir et celles qui vont peut-être devenir des obstacles par la suite. 

A mes yeux, je ne suis "personne" pour dire qui doit faire les classes prépas ou pas, mais j'ai beaucoup souffert de les avoir choisies (maths sup, maths spé en ce qui me concerne) et je me dis qu'il y aurait pu y avoir quelques signaux d'alerte pour me "prévenir" que ce n'était pas forcément fait pour moi.



Petit point de contexte : les classes prépas ne sont pas adaptées à tous les élèves, mais ce n'est jamais posé comme ça. Les classes prépas, les profs, les équipes encadrantes ne se remettent JAMAIS en question, c'est toujours l'élève qui est remis en question. 

On parle actuellement des violences en milieu scolaire. Les violences en classes prépas sont systémiques. Par définition, on prend les meilleures élèves de tous les lycées de France et quelques semaines après la rentrée, on met 2,5/20 à des élèves qui avaient 18/20 quelques mois plus tôt et ON décide qu'ils sont NULS. 


Les "bonnes" raisons de choisir les classes prépas

Vous avez l'esprit de compétition

Vous avez un projet professionnel précis qui vous a amené à choisir les classes prépas : 

  • Vous voulez travailler dans l'aéronautique et vous êtes passionné de physique depuis longtemps. Bonus : vous bidouillez des circuits électroniques le week-end
  • Vous voulez enseigner, vous voulez intégrer Normale Sup et passer l'agrégation. Vous lisez 3 livres par semaine depuis la grande section de maternelle. 
  • Vous voulez gagner le plus d'argent possible et pour vous une seule réponse : la finance de marché, la spéculation sur les matières première alimentaires, travaillez au sein des grandes banques internationales. Une seule école possible : HEC. Eventuellement l'ESSEC ou l'ESCP en cas d'échec. 

Les critiques des profs vous galvanisent. 

Les mauvaises notes vous remettent au travail. 

Vous avez un léger (ou un gros) complexe de supériorité. 

Vous ne vous posez aucune question. 

- et donc a priori, vous n'êtes pas en train de lire ce blog ;-)

 

Les "mauvaises" raisons de choisir les classes prépas, ou celles qui peuvent se transformer en difficultés l'année prochaine 

Vous choisissez les classes prépas parce que "vous êtes bons en tout" mais que vous ne savez pas trop quoi choisir.

Vous pourriez aussi bien faire maths sup que prépa ECG ou même les classes prépas littéraires, tellement vos compétences et vos centres d'intérêts sont ouverts. 

On vous dit que "vous en avez sous le pieds" parce que "vous n'avez jamais vraiment travaillé". 

On vous dit que "ça vous permet de garder toutes les portes ouvertes" : Ça vous permet de ne pas choisir pour le moment, mais seulement "dans deux ans". 


Vous n'avez pas l'esprit de compétition.

De toutes façons, vous n'aimez pas les sports collectifs. Quand vous choisissez un sport individuel, vous préférez la performance personnelle que de "battre les autres". 

Vous avez un léger complexe d'infériorité. 

Vous vous posez plein de questions, vous vivez dans le doute, presque au point de "savoir que vous ne savez pas" comme Socrate. 


Vous êtes créatif, intuitif, sensible. (mais vous ne le savez pas forcément, parce qu'au quotidien, vous faites simplement au mieux pour faire ce qui est attendu par les profs, les parents...)

Vous êtes sensibles aux notes, aux critiques, au regard des autres.

 

Quelques explications.  

Ces raisons de faire les classes prépas ne sont pas "mauvaises" en soi. 

Simplement, ce sont celles qui amènent ensuite à des difficultés. 


Quand on ne sait pas vraiment pourquoi on est en classes prépas, on est très rapidement désavantagé par rapport à ceux pour qui c'est "le projet de toute leur vie" et qui y consacrent tout leur temps et toute leur énergie "sans se poser de question". 


Quand on est passionné par de très nombreux sujets, c'est "douloureux" - vraiment - de tenter de faire 4h de maths, 4h de physique, puis de recommencer. De pouvoir éventuellement se changer les idées en faisant ensuite des sciences de l'ingénieur et de la chimie. Soirs et week-ends inclus. Jusqu'à 1h du matin si nos conditions physiques le permettent !

 

Quand on s'impose ce rythme et que l'on passe de 16 sur 20, habituellement "premier de la classe" depuis 10 ans, et que tout à coup, on a 11,6/20 et qu'on est 16e, en ce qui me concerne, j'ai mis de nombreuses années à comprendre que "c'était bien". Quand mon prof de maths à jugé utile de me le dire, c'était en mars de l'année suivante, et ça faisait déjà quelques mois que j'étais en souffrance et que je me posais de fait "trop de questions" sur le sens de tout ça, sur l'utilité, la nécessité, la pertinence de faire 10 à 12h de maths et de physique tous les jours.  


Pour certains, c'est beaucoup plus brutal : ils arrivent du Luxembourg ou simplement de province pour intégrer Louis le Grand, Henri 4 ou "Ginette" et tout à coup, quasiment "du jour au lendemain", ils ont 2,5/20 et ils sont "avant dernier" ou "dernier" de la classe. La meilleure classe de France, certes, mais quand même, DERNIER. 


Sensible, émotif, intuitif. Ca devient un handicap quand on prend en compte les critiques des professeurs, les mauvaises notes. C'est pourtant assez normal que ça ait un impact : ça fait 15 ans que les "bons élèves" font aussi les choses pour faire plaisir à leurs parents ou à leurs profs. Pour obtenir les bonnes notes et les bons résultats qui les valident dans leurs apprentissages.

 

Même intuitif peut devenir une difficulté : on a l'intuition de la réponse, mais ça ne suffit pas : il faut pouvoir le prouver. 

 

Alors si une mauvaise note, puis 2, puis 3, ne vous galvanise pas au sens de "je vais leur montrer que je mérite mieux que ça", elles peuvent vous éprouver, vous décourager, vous désorienter. 

 

Dans ce cas, le projet précis du type "je veux faire Supaéro" peut aussi se retourner contre l'élève. En temps normal, cet projet permet de passer la tempête et de s'accrocher. Mais si l'objectif n'est plus atteignable, est-ce que ça vaut encore la peine de travailler tout le temps ? 

Mais si on n'a pas de projet du tout. Si on est là "parce qu'on ne savait pas quoi choisir", "pour garder des portes ouvertes" alors souvent, on laisse tomber. 

 

Pour terminer

Pour terminer, je voudrais évoquer la situation des élèves "qui en ont sous le pied". Il faut vraiment se poser la question : "S'il ne travaillait vraiment pas en rentrant de l'école depuis 10 ans qu'il a l'occasion de la faire, qu'est-ce qui va changer pour que tout à coup, il s'y mette ?"

En effet, ils en "ont sous le pied" mais ils ne font rien. 

Et ils réussissent au lycée. Tant mieux. 

Alors, je le précise aux parents : "vous voulez dire qu'il ne travaillaient pas... en dehors des 30 heures qu'ils passaient en cours". 

 

C'est-à-dire que leur système d'apprentissage était hyper performant en classe. 

 

Pas qu'ils ne travaillaient pas du tout.

 

Par contre, une fois sortie de l'école, ils avaient besoin de leurs amis, des activités sportives ou musicales. Voire ils passaient leur temps sur les jeux vidéos. 

 

En prépas, ça va être un problème. 

 

Les "haut-potentiels", "multi-potentiels" ou "cerveaux globaux" ont besoin de toutes ces activités variées pour aller bien, pour "se nourrir", pour s'épanouir, pour se sentir bien. En classes prépas, souvent leur cerveau "sature". On trouve des solutions en leur faisant prendre conscience qu'ils ont besoin de véritables pauses d'oxygénation - au sens propre - de leur cerveau et d'eux-mêmes. Sans culpabilité. 

 

Mais pour les élèves qui "n'en foutent pas une", je repose la question : qu'est-ce qui va faire que ce sera différent l'année prochaine ? Les mauvaises notes sont rarement un moteur. Ils pensent souvent qu'ils suffiraient qu'ils s'y mettent. Ils vont parfois jusqu'à demander "mais travailler ça sert à quelque chose ?"

Et ceux qui essaient peuvent se rendre compte que oui, effectivement, apprendre son cours et chercher les exercices rend les choses plus faciles d'un cours à l'autre puis au DS. 

Mais le plus souvent, ils ont arrêté avant d'avoir vraiment essayé. Parfois au bout d'un an, quand même, à finalement donner raison aux caricatures des profs : "il faut se mettre au travail". Répété à tous les élèves qui n'ont pas de bonnes notes, indifféremment du fait que l'élève travaille... ou pas. 

 

Et vous, quelles sont vos raisons pour choisir les classes prépas ? 

Vous voulez nous le dire en commentaire ? 

 

Si vous voulez des précisions sur les éléments cités dans cet article ou pouvoir en discuter pour vous-même ou pour votre fils/filles, n'hésitez pas à prendre contact !

 

Citation de notre prof de latin de terminale : 

Vous choisissez tous les classes prépas, mais vous verrez, au mois de novembre, les samedi après-midi à votre bureau, à regarder la pluie tomber à travers la fenêtre... 

 

Pour compléter ces sujets, je m'étais un peu agacé au cours de deux articles en janvier 2021 : 

Un diplôme d'ingénieur ou une école de commerce ne permet pas de "tout faire"

Les classes prépas ne sont pas un moyen de "se garder les portes ouvertes"

Enfin, un autre éclairage, sur les bonnes raisons de NE PAS faire les classes prépas : 

S'il est encore temps, ne faites pas les classes prépas

Le débat est ouvert !

Bonne journée, 

Gabriel Brabant

 

Photo de Jan Huber sur Unsplash 

dimanche 30 mars 2025

Comment mieux préparer les concours ?

 Bonjour, 


Après les éléments essentiels des révisions présentés cette semaine dans l'article "Comment préparer les concours ?" j'ai envie de vous demander aujourd'hui si vous comprenez les cours ? 


Est-ce que vous vous contentez d'apprendre, parfois au mot près, vos cours et vos démonstrations ou est-ce que vous prenez le temps de comprendre ce qu'on vous propose ? 


Pendant l'année, il n'est pas forcément possible de tout comprendre au fur et à mesure. Vous pouvez vous en tenir à l'éternel "tu comprendras quand tu seras plus grand" qu'on vous a servi toute votre enfance. 


Pour certains profils et fonctionnements du cerveau, il a été observé que certains élèves ont besoin d'avoir une vision d'ensemble : au minimum que le chapitre en cours soit terminé, pour commencer à mieux comprendre de quoi il s'agit. 


Pour ces élèves, les colles et les DS peuvent arriver beaucoup trop tôt par rapport à leurs besoins pour réussir. C'est une difficulté qu'ils peuvent avoir à gérer toute l'année, tout en gardant confiance malgré les notes qui ne sont pas à la hauteur de leur travail. 


Mais maintenant que 18 mois en prépa ont passé. Que les chapitres sont terminés et revus depuis plusieurs mois, est-ce que vous avez le sentiment de comprendre ?

 

Je ne parle pas de "A quoi ça sert dans la vraie vie ?" ou "Pourquoi on nous fait apprendre ça ?". Ces questions n'auront probablement jamais de réponse. Elles se trouveront mises au rebut quand vous verrez les attentes des écoles de Management ou d'ingénieurs en termes de niveau en sciences fondamentales. 

 

Je parle de la compréhension des liens entre les chapitres de physique. Les analogies que l'on peut faire d'un domaine à l'autre. Où nous emmène l'algèbre linéaire ?

 

Je parle de comprendre le lien entre un théorème, les définitions qui le précèdent et les propriétés qui en découlent. 

 

Pour les concours proprement dits, je parle de la mise en pratique des formules dans les problèmes, le déroulé du problème, la structure entre le point de départ et les résultats à l'arrivée. 

 

Etes-vous désormais capable de mettre précisément les hypothèses avant d'appliquer un théorème ou une formule ? 

Vérifiez-vous systématiquement les unités et l'homogénéité d'un résultat après une page de calculs ? 

 

Et je vais vous mettre à contribution : quels autres éléments recommanderiez-vous de vérifier à l'arrivée des concours ? Vous pouvez nous les signaler dans les commentaires. 

 

Bon courage et bonnes révisions

 

Gabriel 

vendredi 28 mars 2025

Comment préparer les concours ?

 Bonjour, 


Il est grand temps d'aborder un sujet depuis trop longtemps laissé de côté : comment préparer les concours et organiser ses révisions à quelques semaines des concours. 


1) Gestion du stress : ce ne sont pas ces dernières semaines qui vont "tout changer". Vous pouvez garder à l'esprit que vous préparez ces concours depuis 18 mois (voire 2 ans 1/2 pour les "cube" ou 5/2). Quand j'aborde ce sujet avec des élèves qui stressent ou qui paniquent, je leur dis même que ce concours, vous le préparez depuis 15 ans. Il n'est donc pas pertinent de se mettre une pression excessive à l'arrivée des concours. 


2) Des semaines décisives Une fois passée l'envie de perdre tous ses moyens et de s'enfuir dans la forêt des Carpates parce que les concours arrivent, vous pouvez mettre à profit ces dernières semaines pour faire des choses utiles. 

Inutile 

Il n'est pas utile de vouloir tout reprendre dans un programme fou de révisions de tous les chapitres depuis le début de la prépa...

Il n'est pas utile de vouloir tout relire, refaire tous les exercices, mémoriser "le plus de choses possibles"...

Utile 

Au contraire, il est temps d'avoir les idées claires. 

    1. Quels sont les grands raisonnements qui nourrissent vos chapitres de maths ?
    2. Quels sont les grands principes économiques ou de physique que vous êtes censés connaître ?
    3. Connaissez-vous les théorèmes principaux de vos chapitres d'analyse et d'algèbre linéaire ?
    4. Connaissez-vous les formules principales de physique ou de chimie ?
    5. Savez-vous résoudre les exercices les plus classiques dans chacun de ces domaines ?

 

3) Organisation

Avez-vous remarqué qu'on peut se décourager à vouloir travailler seul alors qu'on peut trouver des stratégies pour travailler à plusieurs, de manière constructive ?

Je me souviens de vacances d'avril passées à ne pas avancer dans des livres de thermodynamiques qui m'ont alors paru interminables...

En 5/2, au contraire, j'ai eu la chance d'aller passer 10 jours en Tunisie chez mon binôme de Lakanal pour travailler pendant les vacances de février. 

Aux vacances suivantes, nous étions quelques élèves à rejoindre un institut religieux qui accueille des étudiants pour leurs révisions. Nous avions chacun une chambre et nous pouvions nous retrouver autour des repas conviviaux pour couper la journée, reprendre des forces avant de s'y remettre. 


4) Face au manque de motivation, de plus en plus d'élèves font des stages pendant les vacances ou font appel à des professeurs particuliers. Ce rythme donné par le stage ou le cours prévu assure de s'y mettre au moins pour un temps donné. 

Il y a un risque, néanmoins, l'impression de travailler alors que c'est beaucoup le prof qui fournit les réponses. Puis la dépendance : l'incapacité ensuite de s'y mettre par soi-même, pourtant si indispensable pour réussir. 


5) Coopération VS Compétition Pour finir, avez-vous conscience qu'avec vos camarades de classe, vous pourriez vous serrez les coudes "face au reste du monde" plutôt que de croire que le compétition commence avec votre voisin de table ? 

Chaque année, je suis stupéfait de l'absence de coopération dans les classes. Quel manque de perspective, quel manque de recul sur la réalité de la situation... Les notes, les classements, les remarques des profs, tout est fait pour nourrir l'esprit de compétition. La peur, la jalousie, la peur du regard des autres, le stress... toutes ces raisons qui font qu'on se replie sur soi au lieu de demander et de proposer de l'aide. 

Prendre le temps d'expliquer une notion à quelqu'un n'est jamais du temps perdu : c'est exactement ce qui pourra vous être demandé en colle par exemple. A l'inverse, prendre le risque de poser une question à un élève ou au prof directement, c'est montrer son intérêt, sa motivation, sa soif de comprendre. 


Prenez soin de vous.
Travaillez bien.

Bons concours !


PS : voir aussi Comment mieux préparer les concours ?


samedi 15 mars 2025

Préparation des concours et révisions !

 

Bonjour, 

 

C'est la dernière ligne droite pour la préparation des concours, ou pour sauver votre année si vous êtes en difficulté. 


Révisions, compréhension, apprentissage, mémorisation, recherche des exercices, gestion du temps des épreuves écrites, gestion du stress... 


N'hésitez pas à me dire de quoi vous auriez besoin pour échanger sur ce blog sur ces sujets !

Pour commencer : 

Deux articles récents sur le sujet : 

Comment préparer les concours ?

Comment mieux préparer les concours ?

 Et celui de 2024 :

Préparation concours / examen / partiels / bac

Bonne journée et bon courage !

 

Gabriel

lundi 3 mars 2025

Un témoignage inspirant

 Bonjour, 


Elena partage ses difficultés en médecine. 

Vous y trouverez peut-être quelques similitudes avec ce que vous vivez. 

Perte de sens. 

Efforts et renoncement à ce qui est important pour vous parce que "ce sera mieux après"

Déception, difficultés, souffrance, mais difficulté à renoncer au statut social, à la perspective d'une belle carrière et de revenus confortables...

 N'hésitez pas à nous partager ce que vous en pensez dans les commentaires...


lundi 10 février 2025

Il n'y a pas qu'en prépa que c'est dur et arbitraire...


 

Bonjour, 


Un petit coucou pour vous partager cet article qui dit bien les choses : 


https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/02/10/le-sentiment-d-injustice-des-etudiants-en-medecine-se-faire-eliminer-a-cause-d-un-oral-de-dix-minutes-ca-peut-etre-tres-decourageant_6539626_4401467.html

 

Cet oral, Louis Kelbert est fatigué d’en parler. Aujourd’hui en troisième année d’études de médecine en Belgique, le jeune homme considère avoir « réussi à rebondir ». Pourtant, à la fin de sa première année d’études de santé à l’université de Strasbourg en 2021, Louis était tombé des nues devant son 6/20 à l’oral d’analyse iconographique – le commentaire d’une gravure du XIXe siècle, suivi de questions du jury. Cette note conditionnait son admission en deuxième année de médecine, un rêve d’enfant.

« Quand on s’investit à fond pendant un an pour, finalement, se faire éliminer à cause d’un oral de dix minutes, ça peut être très décourageant », se rappelle-t-il. Bien qu’ayant obtenu 15/20 de moyenne aux écrits, Louis était passé de la 54e à la 200e place du classement. Il faisait partie des « déclassés » de la première année de réforme d’accès aux études de santé et a depuis été auditionné par le Conseil d’Etat et la Cour des comptes avec le collectif national PASS-L.AS, formé par des parents d’élèves et des étudiants.

 La suite sur le site du Monde (deux paragraphes en accès libre, puis un accès réservé aux abonnés)


Ces derniers temps, les parents et les élèves découragés par la difficulté du concours Véto ne partent plus en Belgique (désormais sur tirage au sort) mais jusqu'en Roumanie (où l'on parle français) ou au Portugal. 

A mes yeux, il est temps de permettre à nouveau aux élèves d'accéder aux métiers de médecins et de vétérinaires : nous en avons grandement besoin, même si les ophtalmo grecs ont la gentillesse de recevoir nos enfants en consultation ! 

Est-ce qu'à notre échelle nous sommes capables de changer les choses ?

Il est temps !

 

Bonne journée, 

 

Gabriel