Bonjour,
Nous sommes déjà le 24 septembre. Comment se passe votre début d'année ?
Avez-vous trouvé vos marques ? votre rythme ?
Les premières colles ont eu lieu. Le premier DS est peut-être aujourd'hui, ou c'est le 2e ?
En deuxième année, ça a peut-être démarré très fort ?
J'ai entendu parler d'un lycée où 5 élèves de khâgne auraient démissionné la première semaine. En particulier, le premier de la classe l'année précédente.
Qu'a t'il pu se passer ?
Est-ce que la perspective de "reprendre" a été trop douloureuse ?
Est-ce que les profs se sont lâchés sur le mode :
"L'année dernière on a été sympa mais cette année, ça va être l'horreur" ?
Comment vous sentez-vous ?
Est-ce que vous arrivez à suivre les cours ?
Est-ce que vous arrivez à les retravailler, les apprendre ?
Est-ce que vous vous sentez motivé(e), engagé(e) et même content(e) ?
Je me souviens d'avoir démarré ma maths sup dans une super énergie. Consciencieux, j'ai travaillé tous les moments disponibles, dès les premiers jours, avec l'excitation du défi à relever.
Au premier DS, j'ai eu 9,5/20 et j'étais 16e de la classe.
Malheureusement, je n'ai eu personne pour m'expliquer que c'était bien. Je n'avais pas la moyenne. J'étais "seulement" 16e alors que je n'avais fait que travailler, que j'avais tout appris, que j'avais cherché tous les exercices demandés.
Je n'ai su qu'en mars l'année suivante, que c'était une très bonne performance par rapport à mon dossier scolaire et mon niveau en arrivant.
Pour moi, le doute commençait à s'installer doucement.
C'est ensuite le dernier jour des vacances de la Toussaint où nous avions décidé de retourner en Irlande avec ma sœur dans ma famille d'accueil de l'année précédente que je me suis posé la question : "Pourquoi autant de maths ?"
Aujourd'hui, je saurais que c'est parce que j'ai besoin de me nourrir de beaucoup de matières, beaucoup de sujets, beaucoup de changement. Je l'ai su intuitivement, sans en être vraiment conscient : j'ai passé mon année à discuter avec les hypokhâgnes à la pause - déjà c'était beaucoup plus féminin comme environnement ! - puis à aller au cinéma d'arts et essais, au théâtre d'Orléans, le CADO : de Peer Gynt aux rétrospectives de Fassbinder...
Vous retrouverez dans ce blog différents outils et astuces pour tous les sujets qui vous concernent : motivation, se mettre au travail, gérer le stress...
Mon sujet dans cet article, c'est comment vous vous sentez, là, maintenant ?
Est-ce que vous sentez que vous allez décrocher l'Everest ou est-ce que vous vous demandez ce que vous faites là et si c'est bien la peine de rester?
Est-ce que vous arrivez à vous mettre au travail partout tout le temps ou est-ce que vous vous sentez saturé(e), débordé(e), inquiet(e), découragé(e).
Avec les classes prépas, vous pouvez tout vivre, ça peut ressembler aux montagnes russes. Ce qui est sûr, c'est que vous y arriverez mieux en sachant :
- Quels sont vos meilleurs moments pour travailler
- Comment rester efficace le plus possible :
- avec des tranches de travail de 1h, 2h ou 45 min?
- en faisant des pauses ou en switchant seulement d'une matière à l'autre ?
Si vous sentez le stress monter, est-ce que vous mettre au travail ça vous calme ou est-ce que vous sentez que vous avez besoin d'aller courir 20 minutes ?
Une chose est sûre, rester assis à son bureau en croyant travailler ne garantit en rien la réussite.
On tient tout un discours sur les efforts et le côté "consciencieux" dont je parlais tout à l'heure, mais seuls les résultats comptent : vous n'êtes pas là pour "faire plaisir" mais pour réussir un concours.
Si vous arrivez à retenir les choses en les criants dans un parc, c'est ce qu'il faut faire.
Si vous êtes performant en dormant une heure de plus que les autres, c'est votre priorité.
Si vous survivez à la prépa en jouant 20 minutes de batterie tous les soirs, foncez !
De mon côté, la rentrée est lancée, j'accompagne déjà quelques élèves pour les brancher sur leur confiance en eux et leurs capacités à réussir, même si démarrer dans l'un des plus grand lycée parisien peut être stressant ou reprendre pour l'année du concours peut faire monter la pression !
Si vous sentez le besoin d'un accompagnement global vers la réussite, n'hésitez pas à me contacter le plus tôt possible : les bons outils au bon moment assurent d'aller beaucoup plus vite dans la bonne direction.
Bon courage
Gabriel
06 33 85 53 27
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